11/10/2006

Quand une fille décripte TTC

Croisée sur le net, une fan qui a réussi à ma réconcilier avec le côté sodomite du dernier album. Elle décripte les textes comme de la poésie, jusqu'à comparer Cuizinier et André Breton (pape de la poésie surréaliste, qu'elle trouve "trop mainstream"..!). Ca fait franchement du bien. Son blog est

Un exemple :

TTC – Girlfriend (Bâtards sensibles)

"Marche droit, parle pas, avale, aboie. "

Le couplet de Tekilatex s’achève sur un rythme quaternaire ouvert*, ce qui laisse à penser que la description pourrait encore continuer. Ce qui est d’ailleurs fait avec le couplet de Cuizinier, qui poursuit la gradation commencée par les derniers mots de Tekilatex.
Ces remarques liminaires étant faites, nous permettant d’ores et déjà de prendre conscience de la structure très organisée de cette phrase, attardons nous maintenant sur les sonorités. On observe tout d’abord une assonance en « a » assez flagrante. Pourquoi le a ? Bien entendu parce qu’il rappelle typiquement un cri de jouissance « ahhhhhhhhhhhhh » pendant l’acte sexuel (précédemment, dans le même morceau « quand tu jouis »).
L’on observe en outre une homéotéleute en « oi », qui dissone quelque peu alors que toutes les autres voyelles sont des a. Mais le « oi », phonétiquement, rend la même chose que « wahhhhhhhh », autre cri de jouissance.

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